L'été touche à sa fin, et le mois de septembre est idéal pour s'occuper de son jardin. La chaleur écrasante passée, plantes et arbustes peuvent respirer. Il est encore temps de cueillir les fruits des arbres fruitiers ; le potager propose de beaux légumes gorgés de soleil ; les fleurs d'automne sont sur le point d'arriver. Il est donc important de s'atteler à protéger son jardin, afin de préparer les saisons prochaines.
Les répulsifs et les pièges
Avant de choisir son anti-nuisible, il est évidemment nécessaire de cibler l'animal ou les animaux qui causent des dégâts dans son jardin. Il est probable que les insectes et les limaces, courants dans les jardins urbains comme dans les grands terrains de campagne, soient les premiers à poser problème. Dans ce cas, des méthodes simples existent. Pour les limaces et escargots, de petits récipients remplis de bière suffisent bien souvent ; en effet, cela les attire et les tue. Attention toutefois en été, cela attire également les guêpes. Pour ceux qui préfèrent une solution plus durable, il faut alors se tourner vers le paillage, qui consiste à recouvrir le sol de copeaux organiques, comme de l'écorce de pin ou du paillis de lin, afin de le protéger. Les limaces et escargots seront gênés dans leurs déplacements et ne s'attaqueront plus aux plantes protégées ainsi.
Concernant les taupes, qui abîment la pelouse et retournent la terre en créant des galeries souterraines, il est important de ne pas les laisser s'installer. L'idéal est alors de recourir à un anti taupe solaire. Ce sont des appareils qui émettent des vibrations et des ultrasons, inaudibles pour l'homme et les animaux de compagnie, qui sont extrêmement désagréables pour les animaux comme les taupes, les musaraignes ou les campagnols. En plus de permettre de ne pas blesser les animaux, l'anti taupe est écologique et autonome en énergie. Il se recharge grâce à la lumière du soleil et fonctionne de jour comme de nuit.
Enfin, en fonction du terrain, ce sont les oiseaux qui peuvent être gênants et s'attaquer notamment aux arbres fruitiers dont ils raffolent. Le meilleur moyen de les faire fuir reste de leur faire peur. Ainsi, il faut se tourner vers des objets brillants reflétant le soleil, ou bien des objets constamment en mouvement grâce au vent. Suspendre des CD aux branches des arbres permet, grâce aux reflets des rayons du soleil, d'éblouir les oiseaux. Plus amusants, il est possible d'utiliser des épouvantails ou des ballons effaroucheurs. En forme de hiboux, grand prédateur des oiseaux, ou de chat, fixés sur ressort ou flottant dans les airs, ils sont en mouvement constant et leurs couleurs vives ou leurs yeux brillants permettent d'effrayer les oiseaux. Il est important de les changer régulièrement de position ou d'alterner les couleurs afin que les oiseaux ne s'habituent pas et ne finissent par revenir.
Une méthode naturelle
Nous n'avons pas encore abordé la question du poison et des insecticides, qui présentent l'inconvénient d'être nocifs à la fois pour les animaux et pour les plantes, notamment pour les potagers. Difficile également de les utiliser pour ceux qui ont des enfants en bas âge ou des animaux domestiques, qui risqueraient de s'intoxiquer. Pourtant, les fourmis qui envahissent les maisons, les pucerons et les chenilles qui déciment les feuilles et les plantes ou encore les guêpes qui gâchent un déjeuner d'été sont autant de petites bêtes dont on aimerait être débarrassés. Ici, lorsque l'on sait que chaque animal joue un rôle primordial dans l'écosystème, il est préférable de ne pas les tuer. L'idéal est de s'inspirer de la permaculture, qui consiste à interagir le plus naturellement possible avec son environnement, en utilisant des méthodes douces et traditionnelles pour cultiver son jardin. La nature étant bien faite, il suffit de l'observer pour comprendre comment elle se défend. Ainsi, il est possible de planter aux abords du potager des plantes anti-insectes, comme la valériane, le basilic, le romarin, la sauge ou encore la lavande, qui éloignent les moucherons, mais aussi les guêpes et les fourmis. Pour les pucerons, pourquoi ne pas attirer des coccinelles qui s'en nourrissent ? Attention alors à attirer des coccinelles européennes, dont les points sont peu nombreux et bien dessinés ; les coccinelles asiatiques quant à elles déciment nos cultures. Sinon, les pétunias et l'ail servent aussi de répulsifs.
À chaque nuisible correspond donc une méthode, bien souvent écologique et naturelle. Profiter d'un jardin où les plantes s'épanouissent est donc possible à moindre frais, et sans trop d'efforts !
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